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Atomic Twist

Twist twist
Twist twist

Je voulais t’emmener dîner
Tu m’as dit non merci j’ai déjà dîné
J’voulais t’emmener au cinéma
Tu m’a dit l’cinéma ça ne m’intéresse pas
J’voulais t’emmener au mini-golf
Tu m’a dit l’mini golf c’est pour les ringards
Alors j’t’ai demander ce que je pouvais faire pour toi
Tu m’a dit j’veux danser dans un endroit sympa
Alors nous avons pris l’avion ensemble
Pour aller twister

Twist Twist à Fukushima
Twist Twist à Fukushima

En arrivant au Japon
Walalalala c’est la stupéfaction
Avec leurs six jambes et leurs huit bras
Leurs cinq pieds et leurs seize doigts
Il était vraiment trop fort en twist
C’était vraiment trop la honte sur la piste
Désabusés malades et désabusés
Nous avons décidé de rentrer

Regarde mon amour je brille dans le noir
Regarde mon amour il n’y à plus d’espoir
Regarde mon amour un bouquet de cheveux
Regarde mon amour je saigne des deux yeux

Tu sais mon amour je ne veux pas te voir pleurer
Jusque la baby je veut te voir twister
Seiche tes larmes et ramasse tes cils
Je t’emmène twister à Tchernobyl
Alors nous avons pris l’avion ensemble
Pour aller twister

Twist Twist à Fukushima
Twist Twist à Hiroshima
Twist Twist à Mururoa
Twist Twist à Fessenheim

Gros Con

Quand tes yeux ont croisé les siens
A la faveur d’un soir de juin
Ton cœur était un fleuve à sec
Et toi t’as craqué pour ce mec

Qu’a les d’oreilles plus décollées
Qu’une collection d’vieux papiers peints
La gueule d’un pote à George Clooney
Le genre beau gosse mais vu de loin

Du coup t’es tombée amoureuse
Puis t’es tombée aussi enceinte
Avant même de tomber heureuse
Tes espérances étaient défuntes

Il est comme ça gros con
Un brin paumé légèrement aviné
Et quand il rentre gros con
Lui il peut toujours t’assurer
Que celle-là tu l’as pas volée

Les paires de gifles en rafales
C’est pour le cumul des mandales
S’il t’aime c’est autant pour ton cul
Que pour vos hématomes crochus

T’as beau mentir à tes copines
Leur faire le coup de l’escalier
Tes bleus au cœur les turlupinent
Vu que t’habites au rez-de-chaussée

Elles voudraient te voir porter plainte
Mais gros con tu l’as dans la peau
Et toi d’manger portes et plinthes
Tout en ravalant tes sanglots

Il est comme ça gros con
Un brin paumé légèrement aviné
Et quand il rentre gros con
Lui il peut toujours t’assurer
Que celle-là tu l’as pas volée

J’aimerais te voir mettre les voiles
Que tu te fendes d’une carte-postale
De Palavas avec écrit :
« Je suis heureuse et presque en vie
Mon cœur n’est plus un fleuve à sec
Et j’ai même craqué pour un mec
Qui ne me frappe que par l’amour
Qu’il a pour moi depuis le jour
Où j’ai quitté gros con
Un brin paumé et toujours aviné
Et quand je pense au fond
À sa vie moi j’peux t’assurer
Que celle-là il l’a pas volée »

Punks au Lichtenstein

Quand on parle de frappes chirurgicales
L’armée attaque-t-elle l’ennemi au bistouri ?
Si un vampire nazi boit le sang d’un juif
Aura-t-il des problèmes de hiérarchie ?

Est-ce qu’un album de Cher est-il
Vraiment moins cher qu’un album d’Usher?
Mais est-il vraiment plus cher
Qu’un concert de Stéphane Eicher ?

Mais mon amour est-ce que tu pourrais me dire
S’il y a des punks au Liechtenstein ?
S’il y a des punks au Liechtenstein ?
Des punks au Liechtenstein ?
Qui se demandent s’il y a des punks au Liechtenstein ?

Si un éléphant prend la défense d’un autre
Est-ce de l’altruisme ou du vol ?
Et si j’écrase mon avocat
Est-ce que j’obtiendrai du guacamole ?

L’homme élastique aime-t-il sauter à l’élastique?
Si j’vis sans toi est-ce que je finirai mouillé ?
Si je branche le Coran devient-il électrique ?
Les oeufs brouillés vont-ils se réconcilier ?

Mais mon amour est-ce que tu pourrais me dire
S’il y a des punks au Liechtenstein ?
S’il y a des punks au Liechtenstein ?
Des punks au Liechtenstein ?
Qui se demandent s’il y a des punks au Liechtenstein ?

De l'Amour À Revendre

Pour lui c’est la plus belle
Pour elle c’est lui l’plus beau
Pour lui c’est plus que clair
Que c’est elle qu’il lui faut
Pour mettre des soleils
Au fond d’leurs nuits
Et faire que le bonheur
Plus jamais ne les fuit

Ils auront une chambre de bonne puis une maison
Dans une banlieue tranquille un chat et un balcon
Des enfants formidables parfaitement éduqués
Des voisins si gentils que même eux trouveront suspects
Le chômage ne viendra jamais frapper à leur porte
Si l’cancer les demande ils enverront un pote
Ils auront sous les yeux un océan de perfection
Et les grandes certitudes de tous ceux qui ont

De l’amour à revendre
Du bonheur à foison
Du soleil en décembre
L’éternité pour horizon

C’est en chien de faïence les oreilles bien dressées
Qu’ils s’observent depuis que l’ennui s’est installé
Les enfants sont partis le chat est mort d’un cancer
Leur histoire est en train de prendre la poussière
Ils s’étaient juré pourtant de ne jamais faire
De l’habitude un don du ciel un cache-misère
Aujourd’hui ils s’entêtent chaque jour que Dieu fait
Espérant le retour du temps où ils avaient

De l’amour à revendre
Du bonheur à foison
Du soleil en décembre
L’éternité pour horizon
Si longs sont les sanglots des violons de l’automne
Éphémères sont les fruits des passions et l’on s’étonne
Que ces histoires que l’on voulait pleines de promesses
N’en finissent pas d’fêter leurs noces de tristesse
Le jour où l’on découvre dans un regard un geste
Que cet amour si grand est devenu si modeste
Il est temps d’entamer cette valse aux adieux
Avec au fond l’espoir qu’on aura toujours un peu

De l’amour à revendre
Du bonheur à foison
Du soleil en décembre
L’éternité pour horizon
De l’amour à revendre
Du bonheur à foison
Du soleil en décembre
L’éternité pour horizon

Manouches

Ce matin y’a du soleil on a sorti les vélos
Tour de France des beaux quartiers et poubelles des aristos
Sur nos deux roues de fortune en doudounes et cols roulés
On vise le maillot jaune de la douce France d’à côté

Avec un peu d’chance peut-être bien qu’on ramènera
Un demi-pantalon, une Barbie avec un bras
Un souvenir de vacances pour faire plaisir aux enfants
Et des kilos de caviar à se mettre sous la dent

C’est vrai que partout où l’on va
La propreté ne repousse pas
Mais l’on connaît la musique
Et pour le swing c’est nous les rois

Car on est des manouches de la pire espèce
Nourris et logés aux frais d’la princesse
Des voleurs de poules, des graines de criminels
Qui égorgent vos ordures et violent vos poubelles

Tous les chemins mènent aux roms mais voilà
Celui-là ne sent pas la noisette encore moins les lilas
Loin du village gaulois des lendemains de fête
Une vraie cour des miracles sous l’autoroute A7
C’est là qu’on a planté nos lambeaux d’caravanes
Voyageurs immobiles des faubourgs de Villeurbanne
Qui se demandent comment échapper au destin
Quand il a les mollets d’un 4×100 jamaïcain

C’est vrai que partout où l’on va
La tolérance ne repousse pas
Mais l’on connaît la musique
Pour le swing c’est nous les rois

Car on est des manouches de la pire espèce
Nourris et logés aux frais d’la princesse
Des voleurs de poules, des graines de criminels
Qui égorgent vos ordures et violent vos poubelles

C’est vrai que partout où l’on passe
Les expulsions nous repoussent loin
Mais l’on connaît la musique
Et pour le swing on reviendra

Car on est des manouches de la pire espèce
Nourris et logés aux frais d’la princesse
Des voleurs de poules, des graines de criminels
Qui égorgent vos ordures et violent vos poubelles

Robert

Il s’appelle Robert comme De Niro
Comme le dictionnaire le petit et le gros
Mais du Luxembourg à la place Monge
Tout l’monde le surnomme Bob l’Eponge

Son métier c’est chômeur à plein temps
Et pilier de comptoir le reste du temps
Les patrons des bistros de Censier-Daubenton
Ont tatoué sur leurs bras son prénom

L’alcool il a ça dans le sang
A moins que ça n’soit l’inverse
Robert il dit qu’importe le flacon
Pourvu qu’on ait l’Everest

Allez Robert à ta santé à celle des autres
A la vie à la mort aux éléphants roses
Allez Robert à la tienne et aussi à la nôtre
A l’envie à l’amour au temps des cirrhoses

Le premier ballon au petit matin blême
Entre un bobo expresso et une fille café crème
C’est pour Robert une manière d’échauffement
Un Verdun que n’auront pas les vieux Allemands

L’endurance c’est pour lui le maître mot
110 mètres Armagnac, descente au Pernot
Rien de tel pour refaire le monde
Que quelques brunes et quelques blondes

L’alcool il a ça dans le sang
A moins que ça n’soit l’inverse
Robert il dit plein d’assurance Dieu existe
Il est mis en bouteille en France

Allez Robert à ta santé à celle des autres
A la vie à la mort aux éléphants roses
Allez Robert à la tienne et aussi à la nôtre
A l’envie à l’amour au temps des cirrhoses

Cette tristesse dans ses yeux de chien battu
C’est celle de l’amour à jamais perdu
Le souvenir d’une fille qui d’un geste, d’un mot
Aurait fait de lui le plus sobre des chameaux

Elle s’appelait Catherine comme Deneuve
Belle de jour chez Buñuel sa divine sainte princesse
Plus parfaite que la ligne de flottaison
Dans une pinte de Guinness

Cette fille il l’avait dans le sang
Mais ce ne fut jamais l’inverse
Et Robert de noyer son chagrin
Dans l’alcool et parfois même le vin

Allez Robert à ta santé à celle des autres
A la vie à la mort aux éléphants roses
Allez Robert à la tienne et aussi à la nôtre
A l’envie à l’amour au temps des cirrhoses

Ernestine

Ça ne plaît à personne
Ce que tu mets sur toi
Ça ne change pas un homme
D’être aussi sexy que toi

Ne me prends pas pour une conne
Et s’il te plaît regarde-moi
Si ton désir t’abandonne
Prends le mien je n’m’en sers pas
Prends le mien je n’m’en sers pas

C’est pas moi qui t’abandonne
Et c’est bien fait pour moi
Tu me laisses je suis personne
Ce soir tu restes avec moi

Ne me prends pas pour une conne
Et s’il te plaît regarde-moi
Si ton désir t’abandonne
Prends le mien je n’m’en sers pas
Prends le mien je n’m’en sers pas

P.P.D.E.

Petit poisson d’élevage
Tu n’connais pas ton père
Petit poisson d’élevage
Tu n’connais pas la mer
Petit poisson d’élevage
À peine né que te voilà déjà pané

À mille dans un casier tu n’as pas vraiment bonne mine
Dans ton bassin d’élevage tu gondoles et tu chaloupes
Au milieu de saumons serrés comme des sardines
Tu trembles, tu te les cailles, tu as la chair de poulpe
En pensant à ce jour où ils viendront te chercher
Pour se payer une tranche ou t’obliger à fumer
Petit poisson d’élevage tu files un mauvais coton
Aussi vrai qu’il n’y a pas de fumée sans saumon

Arrête petit poisson !
De te faire un sang d’encre
Arrête petit poisson !
De vouloir lever l’ancre
Arrête, arrête, arrête petit poisson
Arrête, arrête, arrête, arrête, arrête !
Comme dans le poisson

Tu voulais chevaucher les chevaux des océans
Comme Claude François remonter le courant
Et devenir un homme enfin plutôt un poisson
Sauvage et indomptable affûté comme un bison
Mais le monde est mal fait les chats ne font pas des chiens
Et le beurre ne fond pas comme les petites marionnettes
C’est sûr que vu ton cas la mort aura demain
Le goût que tu n’as pas même relevé d’aneth

Arrête poisson violent !
De te faire tant d’sushi
Arrête poisson violent !
De vouloir prendre le maki
Arrête, arrête, arrête petit poisson
Arrête, arrête, arrête, arrête, arrête !
Comme dans le poisson

Aujourd’hui tu es un ange au côté de Saint-Pierre
Tu te baignes loin de tes frères dans un halo de lumière
Et tout le monde est venu pour un dernier hommage
Au Robin des bois de la mer, au Mesrine des poissons d’élevage
Il y a, il y, il y a…

Le bar du coin, le barbu bien coiffé
Avec la raie au milieu pour les soles d’été
Le thon de Naplouse la dorade et la méduse
La morue du vieux port si je n’m’abuse
La murène d’Angleterre assise au premier hareng
Avec un vieux Flipper nageant dans
L’eau limpide de Marseille
Avec le rouget de Lille
Et même la petite sirène
Non je rigole poisson d’avriiiiiiiiiiil

Hortense

Hortense a soufflé tant de bougies
Et vu fleurir autant de printemps
Que l’hiver un matin sans faire de bruit
A versé sur elle ses neiges d’antan
Il est grand temps de dire adieu
À ce qui faisait son bonheur
Le p’tit pavillon de banlieue
Et son jardin planté de fleurs

Quant au vin blanc sous les tonnelles
Qui lui rappelle ses vingt ans
Elle le chantra avec d’autres vieilles
Dans cette retraite loin de Nogent

Hortense ne regardait jamais
Les aiguilles des horloges
Qui pourtant tournaient
Elle pensait ne jamais
Subir le poids des ans
Cette putain de dérive des incontinents
Désormais seule dans son fauteuil
Dans cette chambre aux murs tapissés
De photos qui sont autant de deuils
Qu’il y a de jours dans l’année

Elle pleure le temps des cerises
Et celui du muguet
Les amours qu’elle a connues exquises
Dans la douceur des premiers mais

Le dimanche est un jour de gloire
La cerise sur le gâteux
Quand sa descendance viens la voir
Entre 16:00 et 16:02
C’est pas une famille
C’est du malheur en pire
De la chair à notaire
De la graine de mafieu
Attendant l’héritage
Et ce dernier soupir
Qui donnera le signal
De ce bonheur honteux

Quand elle aura gagné ses ailes
Qu’importe qu’elles mènent au paradis
La seule chose qu’elle demande pour elle
C’est de n’jamais revoir ces pourris

Qui du pavillon de banlieue
Et du jardin planté de fleurs
N’ont rien trouvé à faire de mieux
Qu’une aire de jeu pour promoteur

Sans Contrefaçon

Moi c’est Igor et j’ai sept ans
Mon père dit de moi que je vaux mille diamants
L’école où j’vais, vous allez rire ou pas
S’appelle exactement comme moi

J’ai pour meilleur ami Monsieur le Directeur
Avec lui j’m’amuse pendant des heures
À la guerre, à la balle au prisonnier
C’est moi qui ai les balles et c’est lui le prisonnier

Le seul que la maitresse vouvoie
C’est pas le directeur, non, non, non, non, c’est moi
À la cantine, quand y a des épinards
Pour moi, c’est vodka et caviar

J’ai toujours 20 sur 20, je suis premier en tout
C’est peut-être le talent, mais c’est peut-être surtout
Parc’qu’un beau soir, sur la Volga
Maman a rencontré papa… et que

Mon père c’est Vladimir Poutine
Et si tu m’traites de naze y t’coupe le gaz
Mon père c’est Vladimir Poutine
C’est pas un putain d’gag, tu m’écriras du goulag

Moi c’est Igor et j’ai 15 ans
J’vais plus à l’école depuis longtemps
J’passe la plupart de mes journées
Sur la Place Rouge à fumer

La beuh que j’bédave s’appelle Igor
Mon groupe de rap s’appelle Igor
J’ai sur Twitter des millions d’followers
C’est mon père qui m’les a offerts

Avec mes potes tous fils d’anciens du KGB
On fait du skate à poil sous LSD
Dans les couloirs de la Douma et du Kremlin
Je sais qu’personne ne dira rien

J’vais t’dire un truc, tu vas pas l’croire
J’ai pas d’appareil dentaire, j’ai pas d’points noirs
Ma peau est parfaite, pas un bouton d’acné
Oui mais j’ai un petit secret

Mon père c’est Vladimir Poutine
Si t’aimes les Pussy Riot vous serez jamais potes
Mon père c’est Vladimir Poutine
C’est pas un putain d’gag, tu m’écriras du goulag

Moi c’est Igor et j’ai 30 ans
Ma vie d’avant n’est plus trop celle d’avant
J’avais pourtant toutes les chances de mon côté
Mais mes espoirs ont sombré

En même temps que ce sous-marin
Que j’avais construit de mes propres mains
Pour l’inauguration j’avais même fait monter
12 écoles maternelles et 6 classes de CP… et comme

Mon père c’est Vladimir Poutine
Vu qu’je lui ai fait d’la peine il envahit l’Ukraine
Mon père c’est Vladimir Poutine
C’est pas un putain d’gag, moi, je t’écris du goulag

Pogo d'Amour

Quand ta main a frôlé la mienne
Telle une baleine au galop
En plus de la fracture j’ai vu que notre amour
Etait né du pogo

J’aime sentir ton épaule briser ma cloison nasale
La caresse de tes Doc sur mon épine dorsale
J’aime entendre ta voix murmurer tendrement
J’vais t’transformer en puzzle pour offrir à maman

Pogo pogo pogo, pogo d’amour
Pogo pogo, pogo toujours
Pogo pogo pogo pogo pogo d’amour
Pogo pogo

Allez viens faire un tour du côté de chez slam
Et jette-toi de la scène comme un aigle royal
Enfin pas vraiment comme un aigle royal
Mais comme un albatros qu’aurait déjà trois grammes

Après avoir perdu une vingtaine de molaires
On ira faire l’amour autour d’une bonne bière
Tu me diras je t’aime, je te dirai je t’aime
On sera comme des rois en plongeant dans l’arène

Pogo pogo pogo, pogo d’amour
Pogo pogo, pogo toujours
Pogo pogo pogo pogo pogo d’amour
Pogo pogo
Pogo pogo pogo, pogo d’amour
Pogo pogo, pogo toujours
Pogo pogo pogo pogo pogo d’amour
Pogo pogo

Mais la société est mal faite car
On peut pas pogoter avec Poutine
On peut pas pogoter dans la cocaïne
On peut pas pogoter dans une mosquée
On peut pas pogoter chez les curés
On peut pas pogoter à la synagogue
On peut pas pogoter chez son gynécologue
On peut pas pogoter sur du Bénabar
Mais on peut pogoter sur les Fatals Picards

Pogo pogo pogo, pogo d’amour
Pogo pogo, pogo toujours
Pogo pogo pogo pogo pogo d’amour
Pogo pogo
Pogo pogo pogo, pogo d’amour
Pogo pogo, pogo toujours
Pogo pogo pogo pogo pogo d’amour
Pogo pogo

Le Dimanche Au Soleil

C’est une journée idéale
Dans une banlieue ouvrière
Un dimanche de printemps
Un jardin près du RER

Il y a dans l’air comme un parfum de 36
Et dans la glacière comme une promesse de Pastis
Johnny à la radio nous explique « Ah que »
Il suffirait d’une étincelle pour allumer le feu

Ça tombe bien le fiston
Vient d’étudier en cours
L’Histoire du barbecue
De Jeanne D’Arc à nos jours

Le dimanche au soleil loin du lundi au bureau
C’est pas d’chance la messe tombe à l’heure de l’apéro
Le dimanche au soleil sans emmerdes et sans CloClo
C’est con les élections tombent le jour de l’apéro

Les enfants dans la piscine ont décidé de jouer
A rester sous l’eau 20 minutes sans respirer
Pendant que tata Jocelyne qui fait de l’ombre au parasol
Pense aux 30 kilos à perdre avant l’été à Porquerolles

Le voisin qui gueulait parce qu’on avait un tout p’tit peu abîmé
Son teckel à coup d’boules de pétanque en acier
Est venu fumer la merguez de la paix
Avant de rentrer plus bourré
Qu’un Polonais

Le dimanche au soleil loin du lundi au bureau
C’est pas d’chance la messe tombe à l’heure de l’apéro
Le dimanche au soleil sans emmerdes et sans CloClo
C’est con les élections tombent le jour de l’apéro

Ô toi divin protecteur des barbecues cosmiques
Grand ordonnateur du chaos originel
Veille à ce que des deux côtés soient bien cuites
Les côtes de porc.. et les infidèles

Le dimanche au soleil loin du lundi au bureau
C’est pas d’chance la messe tombe à l’heure de l’apéro
Le dimanche au soleil sans emmerdes et sans CloClo
C’est con les élections tombent le jour de l’apéro

Spotify Apple Deezer

Septième Ciel

Date de sortie : 14 octobre 2013
Artiste : Les Fatals Picards

C’est un disque qui parle beaucoup d’amour. D’une manière ou d’une autre. Il y a de l’amour à revendre. De l’amour pour un gros con qui n’en vaut pas la peine. De l’amour radioactif. De l’amour dans les pogos. De l’amour déçu que l’on noie dans l’alcool. De l’amour pour Ernestine. De l’amour pour celle qui sait – peut-être – s’il y’a des punks au Liechtenstein… D’où le choix d’un homme canon sur fond de ciel bleu pour illustrer ce bien nommé septième album.