Le Groupe

Paul Léger, dit Poupou ou le Grand Chaman, est visiblement né le 31 août 1997 dans ce département béni des dieux qu’est le 9.4. Élevé dans une famille aimante de mormons transexuels, il se passionne très tôt pour les cascades en Booster et l’élevage intensif de chats de combat. Fier de ces expériences, il monte un spectacle à Las Vegas sobrement intitulé : « Un Booster et des chats de combats ». Bien trop en avance sur son époque, le spectacle est un échec. Pour éponger ses dettes il décide de se lancer à corps perdu dans la danse contemporaine médiévale brésilienne. Il se fait alors remarquer au début des années 2000 par les Fatals Picards qui, par amour ou par pitié, décident de le prendre avec eux et d’enfin faire de lui ce que notre pauvre monde en attendait : le sauveur de la chanson française. Son signe astrologique chinois est le serpent. Son plat préféré est la salade piémontaise, mais s’il n’y en a pas, il peut tout à fait prendre autre chose. Cet homme n’a décidément pas fini vous surprendre.

Laurent Honel est né un 21 octobre 1972, dans une bourgade française célèbre pour son rapport à la pensée politique dite de gauche : Versailles. Élevé malgré lui dans une famille de communistes notoires, il est contraint dès son plus jeune âge d’écouter Georges Brassens, Jean Ferrat et Renaud ; de lire Goscinny, Fred, Tardi et Franquin ; de regarder Apostrophes, Il était une fois l’Homme, et La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède… Après un brillant parcours scolaire qui le mènera des bancs de l’école à ceux des bars parisiens du XXe arrondissement, il découvre la guitare et les mono-cépages bourguignons. À l’aube de l’an 2000, et même si pour le jeunes c’est plus le même deal, débute pour lui l’aventure scénique et discographique des Fatals Picards.

Yves Giraud - dit Vivou, ou Steeve Gigot, ou encore Hyveuss quand il tourne aux États-Unis dans divers groupes de heavy metal encore en activité - est né le 2 novembre 1977, cette fameuse année où nous perdions Elvis, Charlie Chaplin, Jacques Prévert ... Il a grandi non loin des montagnes paisibles du Morvan, partageant son temps entre ses passions pour la pêche, la guitare et la gastronomie viticole bourguignonne. Après une enfance heureuse pleine de premiers groupes de rock, squattant le garage familial pour des repetitions dominicales, il monte a Paris tenter sa chance au gré des orchestres de variété, des groupes de reprises, des séances de studio et des auditions qui lui permettront d’être retenu pour assurer la basse au sein des Fatals Picards, non pas pour son niveau de basse (qu’il n’avait jamais vraiment pratiqué avant ladite audition), mais pour son look rebelle et mystérieux et surtout rassurant. Un look qui n’aura pas laissé Jean-Marc indifférent.

Jean-Marc Sauvagnargues est né à Alès, le 28 novembre 1967, dans une famille ou tout le monde est musicien à part sa soeur vu qu’il est fils unique. Après avoir découvert le piano, il décide d’apprendre la batterie et se met à arpenter les routes de France bien décidé à vivre de sa passion. Après une carrière de professeur de mathématiques option kick-boxing dans le 93, il rejoint Les Fatals Picards en 2002 en tant que batteur tout en assurant les fonctions de tourneur et manageur, auteur-compositeur avec les autres membres, et en interprétant certaines chansons, dont "Mon père était tellement de gauche » qui lui vaudra de gagner 17 fois les championnats du monde de marxisme-léninisme. En parallèle, il se lance dans des aventures solo avec un album de chanson française, un album de bossanova et un album hommage à Michel Berger avec lequel il tourne depuis 2023. Cerise sur le gâteau cévenol, Jean-Marc est aussi producteur, au sein de Les Trois 8, une société qui s’occupe d’artistes comme Lou, Natis, Petite Gueule ou encore Eko Eko, Michel Sardou et les Beatles.